Biomimesis

Naturellement génial !

Diminuer son empreinte en s’inspirant des arbres !

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Il a fallu plus de 3.5 milliards d’années au vivant pour arriver à produire des forêts matures de feuillus ou de conifères. Ces larges ensembles d’arbres sont l’un des plus beaux aboutissements de la nature. Jusqu’à ce qu’une espèce invasive décide de déforester largement pour subvenir à ses besoins de terrains agricoles et de constructions. Nos alignements de blocs d’habitations  s’érigèrent bientôt en forêt de béton et d’acier formant un cimetière pour les arbres. Vision noire d’une réalité prégnante !

C’est ici qu’entre en scène l’écologie urbaine, les villes biomimétiques et les projets architecturaux qui ont pour but de réenchanter les villes en faisant revivre la nature en leur sein. De beau projets sont en cours aux quatre “coins” de notre globe. J’y reviendrai dans un article futur mais aujourd’hui, je voudrais parler du projet, plus modeste, Primeval Symbiosis, de l’architecte danois Konrad Wójcik en compétition au concourt D3 Housing Tomorow 2014. Son but est de concevoir une structure habitable qui ne laisse aucune empreinte sur la nature, et donc qui ne nécessite pas de déforestation. Inspiré par les grands arbres, l’architecte crée des lofts avec un encombrement minimal qui se fondent parmi les conifères. Comme les arbres, ils collectent l’énergie du soleil et l’eau de pluie. Auto-suffisants, ils convertissent les déchets organiques en fertilisants, enrichissent le sol et reçoivent de l’énergie en retour.

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Au total, ce loft offre 61 m² d’espace sur quatre niveaux. Conçu pour deux personnes, il est accessible par des escaliers qui mènent du sol à un vestiaire et un espace de rangement en bas. Vient ensuite la salle de séjour, la cuisine et la salle de bains, avec en mezzanine un bureau et à l’étage supérieur la chambre. Le design intelligent, le stockage intégré, les escaliers en marches à pas décalés et les stratégies d’économie d’espace, tout travaille pour créer un grand nombre de fonctionnalités dans un petit espace.

En ce qui concerne la durabilité, la maison serait construite à partir de produits certifiés cradle to cradle (du berceau au berceau), y compris le revêtement de zinc, les produits de bois d’ingénierie et l’isolant cellulosique. L’éclairage LED efficace, la pompe à chaleur géothermique, le plancher chauffant, l’éclairage naturel et la ventilation naturelle tout travaille de concert pour réduire la consommation d’énergie.

Étendre les villes au sein des forêts en construisant un lotissement sur ce principe n’est peut-être pas réaliste mais ce projet pourrait apporter une alternative intéressante au chalet de montagne. Il a aussi le mérite d’apporter une réelle réflexion et des solutions au problème de l’impact de nos constructions sur la nature.

Ci-dessous quelques schémas explicatifs du concept (en anglais).

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This entry was posted on 3 février 2014 by in Architecture et écologique, Biomimétisme and tagged .